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le Gin
 
 

GIN

Le gin est une eau-de-vie à base de céréales ou autre base hautement distillée et neutre. Le genièvre, la coriandre et les aromates lui confèrent son arôme.

Comme pour tous les « grands » spiritueux, le gin, spiritueux numéro un du bar, exige les meilleures conditions : un alcool très pur et, pour l'arôme, un choix d'herbes et d'aromates de première qualité en provenance du monde entier (coriandre du Mexique, écorces de citron et d'orange d'Europe méridionale., réglisse d'Angleterre, angélique, genièvre d'Allemagne, racines de violettes d'Italie, amandes, cardamome, écorces de cassis d'Indochine et unis de France).

Une eau pure et douce et, bien sûr, l'intervention de spécialistes exceptionnels, qui s'y entendent à fabriquer un bon gin, sont, en outre, essentielles. Pour cela, il existe deux méthodes : soit les vapeurs d'alcool qui s'élèvent se concentrent sur les baies do genièvre fraîches et autres aromates et en retirent leur arôme, soit les baies de genièvre et autres aromates sont mélangés à un moût de céréales cl distillés avec celui-ci.

Si le gin est stocké dans du verre, du grès ou de l'acier spécial, il ne subit aucun vieillissement : le stockage ne sert qu'à l'homogénéisation du produit. La réglementation européenne a imposé une teneur alcoolique minimum de 37,5° pour le gin, de 40° pour le dry gin et plus pour les gins haut de gamme réservés aux mélanges.

L'histoire du gin est mouvementée. Elle connut des hauts et des bas et la mauvaise réputation du gin s'est maintenue dans certains endroits jusqu'à aujourd'hui. Le gin fut autrefois le « bad boy » des spiritueux : un alcool de mauvaise qualité fabriqué à peu de frais facile à stocker. C'est ainsi que le gin fut pondant longtemps considéré comme l'ennemi de la classe ouvrière.

Tout commença avec un médecin Hollandais, Francisons do la Boe. inventeur d'un alcool aromatisé avec des plantes connu aujourd'hui sous le nom de gin. Il baptisa cette boisson « essence de genièvre » ; plus lard, elle fut appelée « ge-neva », puis « genièvre » .

Le genièvre, conçu à l'origine comme médicament principalement pour les voyageurs hollandais à destination des Indes occidentales, fut introduit en Angleterre lorsque Guillaume d'Orange monta sur le trône. Pour restreindre les importations (particulièrement celles en provenance de France), il instaura des droits de douane extrêmement élevés. En revanche, il encouragea ses sujets, à qui il avait fait découvrir le genièvre, à le distiller.

Au fil des années, les Anglais transformèrent le mot « genever » (genièvre) en « gin » et, bientôt, les distilleries anglaises se mirent à fabriquer du gin avec leurs propres alambics.

Au début du XVII siècle, on produisait une boisson similaire au gin dont les effets furent désastreux. Le gin faisait oublier le chômage, la misère et le malheur. Plus de cent millions de litres de mauvais alcool furent alors fabriqués à peu de frais en Grande-Bretagne, et l'on en donnait même aux enfants. Le gin bon marché fabriqué comme alcool pur était devenu plus populaire et, surtout, moins cher que la bière.  Certains tableaux,  tel  le  «gin  lane »  de William Hogarth, en illustrent  les   terribles   couse quences avec beaucoup do réalisme.

En   1743,  une loi fut adoptée qui  redoubla  de vi gueur en 1751 : elle augmentait l'impôt sur l'alcool et encourageait les distillateurs vers une production do meilleure  qualité. Cette mesure conféra en même temps aux distilleries une meilleure réputation.

En 1830, Aeneas Coffey présenta son alambic en continu («Coffey Still » ou « Continuons Still», permettant une distillation en continu et une pureté contrôlée du produit), qui fournissait un alcool pur pouvant être de nouveau distillé avec des herbes et des aromates. Il en résulta une eau-de-vie légère, pure, qui fut à l'origine du gin non sucré et à l'arôme subtil connu sous le nom de « London dry gin ».

Le gin de qualité, tel que nous le connaissons aujourd'hui, n'existe que depuis le début de ce siècle.

MÉTHODES   D'AROMATISATION

Comme dans bon nombre de recettes, celles ci sont souvent secrètes. Notons cependant les zestes d'orange et de citron, l'iris officinal, le cassis, l'angélique, le coriandre etc. et, bien sûr, les baies de genièvre. Trois méthodes sont utilisées :

1. Les aromates sont incorporés au moût et une distillation directe donne l'eau-de-vie aromatisée directement.

2. Les aromates, enfermés dans des sachets de gaze, sont disposés dans un tiroir au niveau de l'« oignon » de l'alambic (renflement avant le « col de cygne »).  Les vapeurs d'alcool se chargent au passage des arômes.

3. Les aromates sont distillés à part dans de petits alambics dits « alambics de goût » - Le mélange avec l'eau-de-vie de grain neutre se fait avant embouteillage.

LE GIN DANS LE BAR

Le gin est au bar ce que la pasta est à la cuisine italienne. Pour un barman expérimenté, le gin est la base essentielle pour de multiples créations. Il esl inégalable et, plus que tout autre spiritueux, est à l'origine d'un nombre infini de cocktails.

Sans le gin, le roi des cocktails, le fameux Martini Dry, n'aurait jamais vu le jour, de même que le numéro un des « boit-sans-soif' » alcoolisés, le Gin Tonic, pas plus que le Pink Gin, la panacée du bar. N'existerait pas non plus le long drink le plus célèbre, le Gin Fizz.

Le gin occupe, à mon avis, la première place des eaux-de-vie qui sont à la base des mélanges. Si je devais choisir un seul spiritueux, ce serait sans hésitation le gin. Le gin est patient, aromatique, doux et discret et, par là-même, idéal comme nul autre pour les mélanges. Il se suffit à lui-même et s'harmonise avec tout. Un bar sans gin est comme « une belle à qui il manque un ½il ».

Le gin restera l'élément de base de nombreuses créations et continue de fasciner les barmen. Par principe, on ne mélange jamais deux eaux-de-vie. En revanche, le gin se marie harmonieusement avec les liqueurs et encore mieux avec les jus, les vermouths et les bitter.


 
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